François de Guélis à Brion

On passerait des heures à échanger autour de son métier avec cet éleveur qui n’a qu’un objectif : faire progresser encore et toujours ses élevages. Sur ses 115 hectares, François de Guélis a la particularité d’avoir deux troupeaux. Avec, tout seigneur, tout honneur en la personne du plus parfait symbole de la région : le bovin charolais. Au total, ce sont quelque 150 bêtes qui restent au maximum à l’herbe. « Je fais en sorte de ne leur apporter qu’un minimum d’aliments ne provenant pas de mon exploitation ». De cela découle la qualité de la viande. « J’en commercialise une partie en vente directe. Je fais cela depuis 2000. Tout est local à commencer par l’abattage et la découpe réalisés à Autun. Je fais en sorte que la viande mâture une quinzaine de jours. Je mets à disposition des colis de 10 kg. Avec aussi bien du braisé que du bourguignon, du pot-au-feu, du rôti, des steaks, des entrecôtes et des faux-filets ».

Par ailleurs, il dispose d’un troupeau d’ovins de race Mouton charollais, avec près de 90 agnelages par an. Les clients peuvent se procurer des agneaux sous forme de caissettes de 10 kg, soit l’équivalent de la moitié d’un animal. On y trouve aussi bien un gigot qu’une épaule, un rôti, des côtelettes et du ragoût. « Il faut noter que nous n’en vendons que du mois de juillet au mois de décembre, saisonnalité du produit oblige, d’autant que mes agneaux sont élevés à l’herbe ». Dernière précision utile : « nous ne sommes pas bio mais nous nous en rapprochons beaucoup ».